La coriandre, c’est un peu comme une histoire de famille : il y a ceux qui adorent ça et ceux qui détestent. Mais pourquoi cette plante, si parfumée pour certains, peut-elle être perçue comme un goût de savon pour d’autres ? Prépare-toi, on va explorer ce mystère en toute simplicité.
La coriandre : un délice ou un poison ?
Alors, pourquoi certaines personnes s’extasient devant une sauce au curry avec une bonne dose de coriandre, tandis que d’autres font une grimace en pensant que ça a un goût de savon ? C’est une question de génétique et de perception.
Les deux camps de la coriandre
- Les fans de coriandre : Ces gens trouvent la coriandre fraîche et citronnée, pleine de saveurs, un peu comme une bouffée de fraîcheur dans un plat. Ils sont prêts à en mettre dans toutes leurs recettes : salades, currys, tacos… un vrai festin !
- Les ennemis de la coriandre : Pour eux, la coriandre a un goût amer et savonneux. Ils n’arrivent pas à comprendre comment des gens peuvent apprécier ça. C’est un peu comme si chaque bouchée leur envoyait une vague de savon dans la bouche. Pas top.
La génétique derrière le goût
L’odeur et le goût de la coriandre sont liés à une molécule appelée E-2-décenal. Chez certaines personnes, cette molécule est perçue comme savonneuse à cause de leurs gènes. Un petit groupe de personnes possède un gène particulier appelé OR6A2, qui est plus sensible à ce composant. Ce gène fait en sorte qu’elles ressentent la coriandre différemment.
Ce qui se passe dans ton corps
- Génétique : Le gène OR6A2, actif chez environ 10 à 15 % de la population, transforme la coriandre en un goût de savon.
- Les autres : Ceux qui n’ont pas ce gène trouvent la coriandre plutôt agréable, citronnée, fraîche et aromatique. C’est donc vraiment une question de génétique ! Désolé si tu fais partie du premier groupe.
Le facteur culturel
Les goûts alimentaires sont aussi influencés par notre culture. Dans certains pays, comme l’Inde ou le Mexique, la coriandre est une herbe courante dans les cuisines locales. Alors, si tu as grandi avec, ton corps va l’apprécier naturellement. C’est un peu comme ça avec tout : les enfants qui grandissent avec du fromage de chèvre adorent ça, alors que les autres préfèrent peut-être un bon vieux camembert.
Pourquoi certains n’aiment toujours pas ?
- Habitude et culture : Si tu n’as pas grandi avec, tu pourrais avoir du mal à aimer. Un goût un peu exotique ou trop prononcé.
- Réactions sensorielles : Même si tu n’as pas le gène OR6A2, tu pourrais simplement avoir des récepteurs sensoriels qui n’apprécient pas cette saveur.
La lutte pour la domination de la cuisine
En gros, la coriandre, c’est un peu le personnage divisé de la scène culinaire. Elle peut être l’héroïne ou l’ennemie jurée de ton plat préféré. Et quand tu invites des amis à dîner, tu risques d’avoir des discussions animées :
- « Non mais la coriandre, c’est de la bombe ! »
- « Mais non, ça goûte le savon, faut vraiment être malade pour en mettre ! »
Au final, c’est une question de perception personnelle et de gènes. Et parfois de culture aussi. Mais peu importe où tu te situes dans ce débat, une chose est sûre : la coriandre ne laisse personne indifférent.
Aller plus loin : https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/cuisine-nos-genes-determinent-si-on-aime-coriandre-pas-vrai-faux-21345/
La coriandre, c’est un peu le Joker des herbes aromatiques : elle fait ou défait les plats. Pour certains, c’est un délice, pour d’autres, c’est une expérience digne d’un savon industriel. Tout ça, c’est à cause de gènes, d’habitudes alimentaires et de perceptions sensorielles. La prochaine fois que tu choisis un plat, vérifie si ton invité est un fan ou un ennemi de la coriandre. Et si tu es dans le deuxième camp… choisis un autre assaisonnement, histoire de garder la paix.